Adam H
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Abolition is the result of a collaboration between folk musician Adam H and post-punk recording engineer Jean-Charles Versari.
Born near Louisville, KY, Adam H spent time in the local indie scene before moving to Chicago, Beijing, and then ultimately Brooklyn - where he formed Scary Living, a strange mixture of Exile On Main Street with Can and The Fall. 
The band split when he left for Paris, France, where he lived for four years. In 2014, his first solo album « Glacier » was put out, which involved him in the French folk scene.
Jean-Charles Versari was the central member of the band Hurleurs from 1991 to 2003, his low voice carried by violins, brass, and electric guitars. He made three albums with the group involving figures as diverse as Ian Caple and Adrian Utley (from Portishead). In 2003, he started the new project Versari, a French language post-punk band with a stripped to the bone sound. As a recording engineer, he has worked with Oiseaux-Tempêtes, Warren Ellis, Flo Morrissey, Maud Lübeck, Rodolphe Burger, Lou, Josh T Pearson, Frustration, Pollyanna, Brisa Roché…
Adam and Jean-Charles eventually met through another exiled American: Rhys Chatham, the avant-garde composer from NY who rose to prominence during the No Wave explosion, and who is primarily known for his large guitar ensemble work and collaborations with Steve Reich, Brian Eno, Philip Glass and Robert Fripp. They became friends, and soon started playing together. They share a deep attachment for both France and the United States, and their taste in music reflects these bonds.
When playing live, the group consists of Adam H (vocals, acoustic guitar and piano) and Jean-Charles Versari (Electric guitar, effects) with Jean-Baptiste Deucher (Bass guitar, Harmonium, piano & sampler), working to create a wall of swirling noise that channels the energy of the songs into dark and loud spaces.
Listening to them reminds one of Big Black playing with John Fahey, Neil Young singing with My Bloody Valentine.
There is a darkness in Adam's lyrics (time, fire, blood, absence, grief...), but this deep and grave atmosphere is always traced by a certain light, testifying to the presence of a hidden sources of comfort even when in despair (« There’s joy in disarray, Solace in dismay »). One sees this particularly in Sarabande, which sounds like a powerful dance that brims with the energy of rebirth.
Adam's singing is both powerful and fragile, and never gives into sentimentality. With « Abolition Rag », where he sings about John Brown, the Abolitionists, and the American Civil War, Adam H questions the idea of his own origins, deconstructing the mythology of Faulkner in the depiction of a character marginalised among his own people in a quest for identity.
The album closes on « Dues », a heavy harmonic induced piano tune where you can almost see the ruins and moons he sings of, this solemn and strange place filled with the ghosts of Nick Drake and The Velvet Underground.

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Abolition est le résultat de la rencontre entre le folk de l’américain Adam H et le post-punk du musicien et ingénieur du son français Jean- Charles Versari.
Originaire de Louisville dans le Kentucky, Adam H fait ses armes au sein de la scène indépendante locale, puis étudie le français à Chicago, avant de partir enseigner l’anglais durant un an en Chine, puis de finir par s’installer à Brooklyn. Scary Living son groupe d’alors se revendique autant du son brut des Stones période Exile On Main Street que du côté plus sombre de Can ou déglingué de The Fall. Après la séparation du groupe, c’est la rencontre d’une française (sa future épouse) qui l’amènera à s’installer durant quatre ans à Paris. C’est donc en solo qu’il publie en 2014 son premier album « Glacier », qui lui vaut un nom sur la scène folk parisienne.
Jean-Charles Versari fut quant à lui leader du groupe Les Hurleurs de 1991 à 2003, sa voix grave accompagnant cuivres, violons et autres voix féminines pour trois albums très appréciés (dont le dernier, plus sombre, produit par Ian Caple et invitant Adrian Utley de Portishead ou encore Stuart Staples des Tindersticks). Il fonde ensuite avec Laureline Prod’Homme et Cyril Bildeaud le trio Versari (tout simplement), adepte d’un rock francophone tout en tensions. Parallèlement, Jean-Charles développe ses activités d’ingé-son collaborant entre autres avec Oiseaux-Tempêtes, Flo Morrissey, Maud Lübeck, Rodolphe Burger, Lou, Josh T Pearson, Frustration, Pollyanna, Brisa Roché…
C’est grâce à un autre new-yorkais exilé à Paris qu’Adam H rencontre Jean-Charles Versari : Rhys Chatham. Figure du minimalisme et de l’avant-garde tombé dans la marmite punk-rock, le guitariste et trompettiste est surtout connu pour ses expérimentations de grands ensembles où défilèrent nombre de musiciens (de Steve Reich à Brian Eno en passant par Philip Glass ou Robert Fripp, excusez du peu). En 2013, Adam tient une des 6 guitares électriques qu’enregistre Jean-Charles pour l’album “Harmonie du Soir“ de Rhys Chatham : une amitié naît alors entre les deux musiciens. Naturellement, l’idée de jouer ensemble se fait jour. Les deux hommes ont en commun cette double culture, tant géographique (Jean-Charles a vécu aux USA) que musicale, leurs parcours et leurs collaborations les ayant enrichis d’une large palette de styles.
Adam Hocker (chant, guitare acoustique & piano) et Jean-Charles Versari (guitare électrique) sont rejoints par Jean-Baptiste Deucher (basse, piano, harmonium & sampler). De quoi envisager la scène, volontairement sans batterie toutefois. Quel son allait en sortir ? A l’écoute, on pense à Big Black qui rencontrerait John Fahey, Neil Young qui chanterait avec My Bloody Valentine.
Et si dans les textes d’Adam reviennent régulièrement certains thèmes assez noirs (le temps, le feu, le sang, le vide ou la perte), cette atmosphère profonde et grave est toutefois souvent teintée de couleurs douces et lumineuses, comme s’il y avait toujours du réconfort et de la joie dans le désarroi (« There’s joy in disarray, solace in dismay »). Ainsi « Sarabande » sonne comme une danse puissante, noble et grave, forte de cette énergie qui appelle les renaissances.
Vocalement, Adam Hocker n’a rien à envier à son compère parisien, son chant sachant se faire puissant mais sans grandiloquence, avec un côté à la fois habité et fragile sans jamais tomber dans le pathos, comme sur l’emblématique « Abolition Rag ». En évoquant un des premiers faits historiques fondateurs de son pays (le combat pour l’abolition, la Guerre de Sécession) et le personnage de John Brown (partisan d’une lutte armée pour mettre fin à l’esclavage), Adam H s’interroge tout à la fois sur l’idée de « fin qui justifie les moyens » et sur ses propres origines.
Les lecteurs attentifs de Faulkner auront peut-être reconnu là des références à Light In August, nouvelle mettant en scène un personnage marginalisé parmi les siens, en quête d’identité, occasion pour Faulkner comme pour Hocker d’aborder les lignes de fracture qui déchirent autant qu’elle définissent le pays et l’humain : race, religion, classe sociale, sexe…
L’album s’achève sur « Dues », mélodie à la fois lourde et hors du temps où prévaut le piano : on visualiserait presque cette « lune souveraine », éclairant de sa lumière solennelle un lieu étrange où Adam H convoque les fantômes de Nick Drake et du Velvet, comme pour vaincre la peur du vide…"
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